Océan

L’océan rendit la perspective d’un séjour au Portugal plus attrayante que toute autre option possible pour ce voyage printanier. Printemps, primus tempus, l’océan s’imposait comme une évidence.

Au commencement était le fracas. Grondement régulier des vagues qui se brisent, pulsation du monde. Antérieure à toute vie et qui se poursuivra même après sa disparition. Rumeur sourde perpétuelle sur laquelle se heurtent les éphémères : cris aigus d’enfants, appels stridents d’oiseaux marins.

Souffle salé au parfum puissant, haleine poisseuse qui gaine les cheveux.

Horizon vaste, dégagé, scintillant. Frémissement d’eau et de lumière.

Vague lissant le sable, miroir tendu au ciel, captant un instant la course des nuages et le feu du soleil.

Jeux de couleurs, de texture, de température du sable appréhendés par le regard et la voûte plantaire épousant l’oeuvre de l’eau et du vent.

Se fondre au rythme des éléments, marcher tous les jours dans les vagues pour susciter la régénération, l’indispensable part de renaissance annuelle.

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