Métaphore de la montagne

Tout de blanc et de verre, tout de neige et de glace, le nouveau musée des sciences de Trente, œuvre de Renzo Piano, a ouvert ses portes le 28 juillet dernier sur le site de la friche industrielle des usines Michelin.

Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants

« Ils vont vers l’ouest où le soleil a disparu, laissant une trainée rose au-dessus des collines ; ils dépassent la mosquée grandiose que Bayazid vient d’achever, entourée d’écoles et de caravansérails ; ils suivent un peu la crête puis descendent avant de parvenir à l’aqueduc construit par un César oublié qui coupe la ville en deux de ses arches de briques rouges. Il y a là une petite place, devant une église ancienne, dédiée à saint Thomas ; la vue est magnifique. Les feux des tours de Péra sont allumés ; la Corne d’Or se perd dans des méandres de brume obscure et, à l’est, le Bosphore dessine une lumière grise dominée par les épaules sombres de Sainte-Sophie, gardienne du fossé qui les sépare de l’Asie. »

Un soir de printemps de l’an 1506, Mesihi de Pristina et Michel-Ange déambulent dans le crépuscule d’Istanbul.

L’Invisible

Le sanctuaire est à 12 km de la ville d’Egine. La route qui y mène musarde de vallons en coteaux, de pinèdes en champs de pistachiers qui brandissent encore vers le ciel quelques drupes ignorées des hommes, à la pulpe désormais noircie et fripée. Il est sur une hauteur d’où l’on embrasse cette émanation de  l’Egée qu’est le golfe Saronique.

Là où finit l’asphalte

Galičnik est-il un « bout du monde » ? Ce concept, surtout sur une planète sphérique, n’est pas dénué d’équivoque et le définir serait susceptible de donner lieu à d’âpres discussions. Ce qui en revanche est indéniable est que Galičnik est un bout de route. Et quelle route…

Peau contre peau

Ta peau
Contre ma peau
Au long des jours
Au long des nuits
Ta peau
Contre ma peau
Au grand soleil
Ou à minuit