« Le premier modèle pour la reconstitution de cet annuaire furent les histoires de famille presque oubliées. J’écrivis au sujet de tantes, d’oncles et de parents que je n’avais jamais vu, même si j’avais entendu quelque chose sur leur compte. Chaque allusion, même minime, chaque fait, même ceux qui étaient probablement inventés, me furent utiles pour reconstruire le reste de l’histoire qui partout, à chaque page des Karivan, voudrait être un témoignage sur une vie, une vie vécue, la vie d’un siècle. »
A l’automne 1993 un annuaire téléphonique désormais inutilisable puisque le central téléphonique de Sarajevo a été détruit, un annuaire téléphonique témoignage d’un monde englouti, sert de point de départ, de prétexte à l’écriture des Karivan. Lire la suite